Sunday 24 January 2010

Ville d'Hiver et de Soleil

Depuis longtemps une idée me questionne: la vie organique de nos cités. c'est à dire le fait que certaines villes se révèlent à elles-mêmes et donc aux promeneurs lorsque tombent sur leur front la lumière dhiver, celle d'été, peut-être m^me la pluie. Je précise: en hiver je peine à reconnaître la ville charnelle qui est la mienne. Elle me semble comme absente à elle-même. Je dirais qu'elle me paraît comme exilée. La blessure froide de l'hiver l'a enlevée à notre regard. Par ailleurs si ma ville s'éloigne proportionnellement à l'avancée du froid d'autres s'ouvrent à son contact comme des fleurs de givre, d'humidité ou de grisaille. De belles fleurs tristes. Donc le rythme organique du corps vivants des villes seraient la métaphore du corps des Hommes qui y vivent. Je vois donc le retour d'Avril dans quelques mois comme une résurrection, une renaissance de mon regard, une reconquête de la vie de la pierre ocre.

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